Comment faire une résistance pour atomiseur reconstructible de cigarette électronique ?

On les appelle "reconstructibles", sous entendu "atomiseur" reconstructibles" mais qu'est ce que l'on construit et reconstruit exactement dedans ? La résistance ! Dans un reconstructible, la résistance est appelé un "coil" afin de ne pas la confondre avec la résistance "préfaite" que vous n'avez plus qu'à visser dans votre clearomiseur.

Un reconstructible ne va pas vous demander de savoir souffler du verre pour refaire un réservoir. Non, il s'agit simplement de savoir fabriquer le consommable, soit la résistance ! Et vous verrez que ca peut finir par être particulièrement complexe en fonction du tressage que vous souhaitez faire et de la combinaison de fils de différents matériaux que vous voulez assembler.

Le coil peut désigner uniquement le fil résistif, le tressage de fil résistif ou la résistance complète de votre reconstructible soit le tressage de fils résistif et la mèche que l'on vient insérer dedans.

Donc pour une réponse complète un coil c'est :

• Un fil résistif ou un tressage de fil résistif
• Une mèche (de coton ou en métal tressé que l'on nomme mesh).

Le fil résistif

Il faut choisir le matériaux du fil ou  des fils et savoir comment vous souhaitez vous en servir soit en fil simple ou en tressage. Si vous souhaitez faire un tressage, vous pourrez combiner des fils de gauges différentes et de matériaux différents. Les tressages, plus ou moins complexes vont impliquer des surfaces de chauffe différentes, de la latence ou de la réactivité dans la chauffe, ils vont réagir différemment lorsqu'ils sont alimentés par le courant en sommes. De cela va résulter des caractéristiques différentes, plus ou moins de vapeur, etc. Il y en a pour tous les goûts !

La mèche

C'est la partie qui véhicule le eliquide jusqu'au fil résistif. Généralement en coton, il vous faudra apprendre à placer la mèche dans votre montage de coil et apprendre comment la changer évidemment. Nous avons fait un tuto simple à suivre pour maîtriser cette partie.

1. Commencez par travailler le coton, c'est à dire l’aérer et préparer l'épaisseur idéale pour le diamètre intérieur de votre coil. Chaque marque de coton a ses propres caractéristiques, certains se travaillent mieux que d'autres. Il faut étirer doucement le coton pour en réduire l’épaisseur et former une pointe avec son extrémité pour l'enfiler. Il faudra bien sûr former une pointe pour enfiler celui-ci dans le coil.
2. Enfilez le coton au travers du coil. Il ne faut ni que ce soit trop serré (risque de dry burn) ni trop lâche (risque de fuites). Le coil ne doit pas se déformer au passage du coton mais celui-ci doit rester comprimé dans le coil. Comme vous le voyez, il faut trouver le juste équilibre. Vous savez que vous l'avez trouvé lorsque vous pouvez bouger le coton dans le coil tout en sentant une résistance et que le coton demeure plus volumineux aux deux sorties du coil.
3. Couper le coton à la bonne longueur. Pour cela, vérifier la longueur dont vous avez besoins par rapport à votre atomiseur (il faut que le coton aille dans le fond des gorges de manière à bien aspirer le eliquide).
4. Disposez le coton. Commencez par aérer de nouveau le coton à l'aide d'une pince fine de manière à ce que le coton soit le plus en contact possible avec le coil, puis placez les deux extrémités dans les gorges.
5. Bien amorcer son coton. Tout comme les résistances "prêtes à l'emploi", il vous faudra amorcer le coton. Vérifier que l'aspiration du eliquide par capillarité fonctionne bien, versez quelques goutes de eliquide directement dessus pour aller plus vite.

Un petit essai léger afin d'être sûr avant de remonter le tout, soyez vigilant à ce que le coton reste bien imbibé jusqu'à saturation de eliquide.