La cigarette électronique a fait son apparition en France en 2005, puis s’est démocratisée dans les années 2010 après un tournant en 2011. Devenue le substitut nicotinique préféré des Français, elle ne s’est pas seulement imposée comme une solution pour les fumeurs qui souhaitaient arrêter de fumer. Elle représente aussi une chance pour notre économie dans la mesure où elle permet la création de nombreux emplois. En effet, selon la Fivape (Fédération Interprofessionnelle de la Vape), ce secteur réunit la bagatelle de 15 à 16 000 emplois directs ou indirects, 15 à 16 000 emplois bienvenus dans un pays qui souffre du chômage de masse. Alors, pour comprendre les raisons d’un tel chiffre, il est primordial de comprendre le poids économique de ce secteur en 2023.
La vape en France, c’est 3 millions d’adeptes, ce qui fait de l’Hexagone le 2e plus gros consommateur de cigarettes électroniques en Europe et le 3e au monde. C’est également 3500 points de vente, 87,3% des produits vendus qui sont fabriqués sur notre territoire et un marché qui atteint une valeur de 1,2 milliard d’euros. Ce marché français de la vape, au bout du compte, s’affirme comme le 2e marché mondial après le marché américain.
Nous avons donc affaire à un secteur de taille, un secteur qui a vu la naissance de nouvelles entreprises, de nouvelles usines ou encore de nouvelles activités génératrices d’emplois. Il existe certes les points de vente qui font appel à des équipes de conseillers spécialistes de l’e-cigarette, mais il existe aussi les sièges sociaux des revendeurs qui ne manquent pas de personnel, ceux-ci disposant des multiples services indispensables au bon fonctionnement d’une société. De plus, il faut compter les liquidiers qui sont nombreux en France. Ces producteurs d’e-liquides exercent d’ailleurs une activité qui est l’exemple-type d’une activité nouvelle issue de la vape. Enfin, il ne faut pas oublier les transporteurs chargés de livrer les produits depuis leur lieu de fabrication jusqu’aux entrepôts des revendeurs ou des entrepôts des revendeurs jusqu’aux points de vente.
La cigarette électronique constitue donc un bon filon pour la France. Elle constitue pour elle une triple chance puisqu’elle lui apporte sur les plans sanitaire, économique et social. 15 à 16 000 emplois, ce n’est pas rien et il ne faudrait pas bouder notre plaisir devant les quelques points de PIB qu’elle aide à gagner.
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